L'aspirine, pour vivre plus longtemps
Le lien entre la consommation d’aspirine et le risque de cancer a été enfin dégagé. Certains dont les grands-parents recommandaient une aspirine par jour pour vivre longtemps vont trouver cette nouvelle banale pour les autres c’est une découverte stupéfiante.
En 2010 des chercheurs Anglais ont démontré que l’aspirine diminuait la mortalité par cancer lors de prises au long cours (de 5 à 20 ans) mais cette fois ci c’est son effet à court terme sur la prolifération des cellules cancéreuses et les métastases qui a été démontré :
Jusqu’alors, aucun médicament n’a jamais montré une capacité spécifique à réduire les métastases. Cela ouvre une ère nouvelle en matière de recherche en thérapeutique.
Alors devrions-nous consommer des microdoses d’aspirine tous les jours ?
Attention les indications de l’aspirine à dose quotidienne, au long cours, sont pour l’instant limitées (risques cardiovasculaires multiples en particulier chez les diabétiques ayant des antécédents d’infarctus) et qu’il faut consulter son médecin avant de se lancer dans une telle aventure. D’ailleurs la prise l’aspirine présente d’autres contre indications :
- Allergie aux salicylés
- Troubles de la coagulation (tendance aux hémorragies),
- Ulcère gastroduodénal
- Des problèmes hépatiques, rénaux, gastriques ou intestinaux. Si on dépasse la dose prescrite chez les sujets âgés
- L’aspirine est aussi contre-indiquée au cours des trois derniers mois de la grossesse.
Les 3 études qui confirment le rôle anti cancer de l’aspirine :
1 ère étude
Après un premier travail les chercheurs sont parvenus à la conclusion que le célèbre médicament abaissait de 23 % chez les hommes et de 25 % chez les femmes les probabilités de survenue d’un cancer après trois ans de consommation quotidienne.
2ème étude
Les personnes traitées avec de l’aspirine les risques de métastase et que les tumeurs colonisent d’autres organes sont inférieurs de 36 %.
3 ème étude
La troisième étude a porté sur l’apparition de cancer chez les utilisateurs d’aspirine et a confirmé que les risques de développer quelques cancers ( cancer colorectal , les tumeurs œsophagiennes, stomacales, biliaires ou mammaires.) sont abaissés d’environ 40 %.